mercredi 7 mars 2007

Remontée des îles au vent

Retour vers le Nord.

26 février – Grenade à Carriacou – 35 miles
27 février – Carriacou à Petit St-Vincent – 8 miles
28 février – Petit St-Vincent à Bequia – 35 miles
1er mars – Bequia à Ste-Lucie – 70 miles
2 mars – Ste-Lucie à la Martinique26 miles
3 mars – repos à la plage de Ste-Anne – 3 miles
4 mars – Ste-Anne à Anse Mitan – 20 miles
5 mars – Anse Mitan à St-Pierre – 16 miles
6 mars – Martinique aux Saintes en Guadeloupe – 73 miles

49 heures de navigation en 9 jours et 286 miles plus tard, nous revenons à notre premier coup de cœur, les Saintes. Pour les grands navigateurs que nous ne sommes pas, il s’agirait d’un saut de puce de deux jours et deux nuits, mais pour nous, c’est beaucoup d’heures à monter et à descendre des vagues. Nous avons même fait un peu de navigation de nuit aux départs des deux routes de 70 miles. Ce fut, dans les deux cas, deux heures magiques à ressentir le vent et les vagues sans les voir, jusqu’à ce que le soleil apparaisse enfin au vent.


Petit St-Vincent : île paradisiaque, bien cachée

Courte escale de 24h dans ce petit coin de paradis. Île privée où le seul habitant est un resort luxueux. Pour ceux qui cherche des vacances différentes, aller sur google et faites Petit St-Vincent Resort. De là vous pouvez prendre un bateau taxi qui vous amènera faire de la plongée aux Tobago Cays...

Tout comme à Mustique, les véhicules sur l'île rappellent étrangement «Fantasy island»



Certains passages se sont fait en éclair. Comme celui de Ste-Lucie à la Martinique que nous avons complété au près-bon plein en moins de trois heures avec des pointes à 9 nœuds. Alors que d’autres, comme celui d’hier entre la Martinique et Les Saintes ont été franchement longs et inconfortables. Nous avons même dû faire toute la route sous le vent de la Dominique au moteur. Nous avons bien essayé de nous éloigner au maximum de l’île pour trouver du vent, mais rien. 30 miles au moteur c’est long longtemps. Tellement long que le cadet de l’équipage a commencé à blanchir, puis à nourrir les poissons (il a même apprit un nouveau mot de vocabulaire : la bile). D’ailleurs, il y en a même un qui a mordu ! Un assez gros barracuda qui nous avons dû relâcher à cause des risques de Ciguatera. (Une toxi-infection alimentaire causée pas la chair vénéneuse de certains poissons prédateurs. Or l’espèce la plus à risque est le gros barracuda, spécialement entre la Dominique et les Îles Vierges.) Dommage, nous avions bien envie d’un poisson bien frais pour le souper.

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