Notre séjour à Sainte-Lucie a été marqué par la visite tant attendue de ma mère (surnommée la déesse de la mer pendant son séjour) et de ma sœur Valérie (son étoile de mer).
Après un bref arrêt à Rodney Bay pour le ravitaillement et la mise à jour du blog, nous filons vers Marigot Bay pour l’accueil de notre visite.
Marigot, c’est LA baie «carte postale» bien protégée, avec restos tout autour, mais qui a une minuscule plage…
À peine arrivés, le «comité d’accueil de Marigot» nous assaille. Les «boatboys» viennent à tour de rôle (et parfois en même temps) nous proposer leurs services : corps mort à 30$US, fruits, t-shirts, bibelots et bijoux de toutes sortes. Le mot d’ordre est de toujours rester souriant mais ferme en disant «non merci». Et c’est plus facile à dire qu’à faire!
Étant donné que nous allions passer la semaine encrée dans cette baie pour être près de l’hôtel de ma mère et ma sœur, il ne faut pas se mettre personne à dos pour la sécurité du bateau (et la tranquillité du sommeil du capitaine). Après 3 jours à se faire harceler de toutes sortes d’offres et de demandes – crème solaire, t-shirts, papiers d’aluminium en échange de bananes ou de rien du tout (si au moins c’était une langouste ou deux! ), notre patience commence tout doucement à s’effriter. Mais surtout, il faut rester cool. Aussi cool que les rastas qui nous abordent, presque toujours avec le sourire, juste qu’à ce qu’on leur dise non…
Après 2 heures de navigation nous savons maintenant que nos invitées ont le pied marin. Aucun malaise, aucun cri quand le bateau gite. Wow ! Je suis impressionnée surtout par ma mère qui, à 72 ans, reste d’un calme inouï. Sa seule crainte et difficulté pendant la semaine a été de monter et descendre de l’annexe. À cinq autour d’elle pour l’aider, elle n’a jamais mis le pied à l’eau et aucun bleu! Elles ont même couchées à bord le temps d’une nuit pour vivre un 24h sur le bateau. Elles ne me l’ont pas dit mais je pense qu’elles étaient contentes de retrouver leur lit et la douche chaude à l’hôtel. (c’est vrai, le chauffe-eau nous a lâché à notre arrivée à Ste-Lucie, donc plus d’eau chaude pour le moment)
Nous avons maintenant l'outil indispensable pour nettoyer et couper les noix de coco : la fameuse machette!
Les autres points d’intérêt sur cette île sont au sud, à
Malheureusement, des boatboys très harcelants ont ruiné notre journée de visite à Soufrière. Bien qu’on leur ait dit «non» gentiment, ils s’accrochent au bateau pour nous aider à prendre la bouée d’encrage. Ils insistent fortement à ce que l’on utilise leur service pour aller à terre, car apparemment, pas d’endroit sécuritaire pour laisser l’annexe. Il faut aussi apparemment une personne de garde sur le bateau pendant notre visite à terre. Ils offrent bien-sûr leur service en étant TRÈS INSISTANTS et surtout en ne quittant pas le bateau. Nous décidons (à tord) de prendre leur service et là, on se fait arnaquer. Au lieu de nous amener au jardin botanique, on nous amène prendre un bain dans des eaux sulfureuses, on rajeunit apparemment de 10 ans après un bain seulement!! Oui, oui, c’est vrai. Et bien on s’est retrouvé avec 200 autres touristes de Carnival Cruise dans des bains grands comme ma main. C’est juste si on pouvait y mettre «le gros orteil»! Je n’exagère pas, ce fut un moment assez pénible, on y est resté 2 minutes en touchant à peine à l’eau. Bruno fulminait, car le guide devait nous amener ailleurs et non à cet endroit… mais le boatboys en avait décidé autrement. À chaque demande c’est un extra et ce n’était pourtant pas ce qui avait été convenu au départ. On se sent vraiment comme prit en otage. La ville de Soufrière et ses habitants nous ont un peu dégoûtés de Ste-Lucie. Nous devions y passer la nuit mais avons plutôt décidé de retourner le soir même à Marigot Bay, question de changer de décor autant que de changer d’humeur. C’est notre première «mauvaise expérience» et malheureusement elle nous laisse un goût et un souvenir amer de Sainte-Lucie, qui du reste, n’offre pas beaucoup de plages et de mouillages vraiment intéressants.
Pour les autres navigateurs qui liront ce blog, le jeune-crosseur-harcelant de la baie de Soufrière s’appelle Alwin, il a une carte avec photo de l’office du tourisme (probablement un fausse) et il est le premier à venir intercepter les bateaux à plus de trois miles des côtes. Remerciez-le fermement et allez directement au SMMA (Soufrière Marine Management Area) pour payer votre corps mort et organiser votre visite de la ville, du jardin et des volcans.
Les sources sulfureuses forment un paysage presque lunaire avec des mares de boues en ébullition projetant de grandes quantités de gaz sulfureux. L’odeur d’œuf pourri omniprésente nous empêche de bien apprécier la visite. Ces émanations de gaz s’échappent par la croûte fissurée à cet endroit-là, d’un cratère effondrée d’environ 2 km2, résultant d’une gigantesque explosion volcanique qui s’est produite il y a 40 000 ans! Nous sommes directement SUR le volcan. On s’est bien sûr assuré qu’il n’y ait pas d’éruption du volcan pendant notre visite!
1 commentaire:
La Reine-Mère a vraiment l'air heureuse de son expérience de navigatrice au milieu de sa petite famille. Valérie était déjà bien bronzée.Le retour a du être un peu difficile mais les souvenirs seront toujours là!!
Hélène et Georges
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